La résolution, comment en prendre une en six étapes...pour la tenir !

Publié le 16/01/2025

Image de BD d'une personne qui est sur son canapé allongé

François de la Rochefoucauld, écrivain français du 17ème siècle nous a laissé cette citation : « Il faut tenir une résolution parce qu’elle est bonne, non parce qu’on l’a prise. »
Alors en ce début d’année, c’est sans doute la première question à se poser :

1.

Qu’est-ce qui serait bon pour moi que j’ai fait ou mis en œuvre avant la fin de l’année 2025 ?

Une fois que j’ai identifié un ou deux sujets, je peux prendre le temps d’imaginer les bienfaits ou les conséquences positives de cette résolution qui serait tenue. Qu’est-ce que cela permet ? Sur le plan estime de soi, moral, ou relationnel, en termes de santé ou d’argent, en gain de temps ? Qu’est ce que je pourrais faire demain avec cette résolution, si elle est bonne pour moi, que je n’arrive pas à faire aujourd’hui ?

2.

Qu’ai-je à gagner à prendre cette décision ?

  • Quelle image aurais-je de moi que je n’arrive pas à avoir aujourd’hui ?
  • Son impact s’étend-il juste sur moi ou sur mon entourage, famille, amis ou collègues ?
  • Et qu’ai-je à perdre à ne pas la prendre (la peur est une ressource, c’est le moment d’imaginer le scénario du pire !) ?

3.

L’ai-je écrite de façon positive, sans négation ?

Le cerveau ne gère pas la négation, il faut remplacer les «je ne crie plus à la maison » par « je savoure les disputes signes de vie de mes enfants » ou « je propose un jeu quand je sens que la moutarde me monte au nez ». Une fois que je sais que c’est LA bonne résolution à prendre en ce début d’année, alors je me demande si j’en ai vraiment envie.

4.

C’est l’heure de vérité, A quel point en ai-je envie ?

Pour être bien sûr(e), je peux me rappeler quelque chose dont j’avais très envie et le mal que je me suis donné pour l’obtenir, les sacrifices auxquels j’ai consenti. A ce stade, je sais donc que je suis capable de tout faire pour obtenir une chose et si je n’ai pas encore testé ce pouvoir, je peux décider que j’ai très envie de m’en assurer.

A quoi ressemble l’intensité de mon désir ?

En ai-je vraiment envie ou me dis-je seulement « ce serait bien que…il faudrait que » ? Si c’est la seconde option, il faut revenir aux conséquences relationnelles positives (de soi vis-à-vis de soi, ou des autres ou du monde), c’est cela notre résolution, quelque chose qu’on peut désirer vraiment, intensément, pas un objectif que les autres veulent pour nous, car une résolution ce n’est pas se priver pour satisfaire un référentiel social, cela n’a aucun sens, mais tout le monde peut désirer être fier(e) de soi, être en meilleure santé, agir au lieu de subir, communiquer positivement, aimer en vérité, vivre une expérience différente, se donner les moyens de faire, sortir d’une dépendance pour se sentir libre. Alors, et seulement si je sais que je désire fort les conséquences de ma résolution, je me pose ensuite la question de la mise en œuvre.

5.

Quelles sont les menaces, les tentations qui vont m’en détourner, qui font de mon sujet une résolution car sans quoi ce ne serait pas un sujet ?

Est-ce que je vois déjà la mauvaise habitude, le geste qui m’y engouffre ?
Les conducteurs de l’échec ont-ils été listés, puis prévenus qu’ils n’étaient plus invités en 2025 ou que je ne me ferai pas avoir deux fois ? Si non, c’est le moment de les noter, de leur accorder du temps, voire un RV quotidien ou hebdomadaire, on
ne veut pas les éviter, on veut qu’ils ne nous piègent plus, ce n’est pas du tout pareil, on veut reprendre le pouvoir.

6.

Ai-je réfléchi à une solution qui va me permettre de réussir à tenir ma résolution et la rendre tellement plus simple

Par exemple, plutôt que de ne pas acheter de chocolat (afin de ne pas en manger) je peux décider de prendre le temps de savourer un mini carré en pleine conscience et maîtriser ma consommation. Je peux prendre RV chez l’hypnothérapeute pour arrêter de fumer, ressortir un radio réveil pour gagner une heure de sommeil et ne plus scroller sur mon smartphone dans mon lit ou redécouvrir la joie de la lecture, annoncer un engagement à quelqu’un dont l’estime m’importe pour être sûr(e) de m’y tenir (les enfants c’est très efficace !), rejoindre un groupe de pairs pour être porté(e) dans son effort (sport, développement d’activité, formation importante, etc), me mettre une alarme récurrente pour prononcer une parole valorisante à quelqu’un à qui je tiens si je n’y pense jamais ou que la pudeur bousille mes relations. C’est noté ? « La différence entre le rêve et le projet c’est une date. », dixit Walt Disney Alors prenez une bonne résolution, et donnez-lui RV en 2025 pour savourer ses conséquences !

Avec tous nos vœux de succès pour 2025 !